Aujourd’hui, le 8 juin 2023, nous célébrons la Journée mondiale des océans. C’est l’occasion pour l’ILCE de sensibiliser le public à la problématique de la surpêche. Je vous invite donc à lire le court article de Hazel Bunning intitulé, « Combattre la corruption, c’est combattre le déclin de la biodiversité marine », dont un extrait se trouve ci-dessous.
La corruption dans le secteur de la pêche est répandue et complexe, et a des effets dévastateurs sur les communautés et l’environnement marin. La corruption dans l’industrie de la pêche peut prendre diverses formes, notamment les pots-de-vin, la délivrance illégale de licences de pêche, l’application laxiste de la loi, l’extorsion, la corruption politique et le favoritisme. Bien que l’on puisse fortement soupçonner l’existence de corruption, parfois les preuves manquent. La corruption dans la pêche est présumée contribuer à de nombreux autres crimes dans le domaine, associés à la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (communément appelée la pêche INN). La corruption constitue une menace importante pour la gestion durable de la pêche dans le monde entier. La surpêche résulte à un déclin de la biodiversité, des écosystèmes marins en difficulté, et la difficulté financière pour les communautés côtières qui dépendent de la pêche.
La lutte contre la corruption dans le domaine de la pêche est essentielle pour garantir une gestion durable des pêches et la protection des écosystèmes marins. Cela nécessite des efforts concertés de la part des gouvernements, des entreprises, des organisations non gouvernementales et des communautés locales.