L’objectif est de montrer que la création d’un studio permet non seulement de viabiliser localement et à long terme une part importante d’acteurs culturels issus directement de cette activité (producteur·rice·s, réalisateur·rice·s, acteur·rice·s, monteur·se·s, maquilleur·se·s, etc.) ou qui en bénéficient par effet ricochet (commerce de détail, restauration, hôtellerie, menuiserie pour les décors, etc.). Pour ce faire, des données essentiellement quantitatives sont récoltées auprès de la branche romande du cinéma pour évaluer les coûts effectifs de tournages pour une région. A partir de ces informations, des données complémentaires, notamment immobilières, sont également recueillies afin d’estimer de manière précise l’apport que constituerait la création d’un studio. On mesure alors l’ensemble de sa chaine d’impact allant des fournisseurs (en amont) aux consommateur·rice·s (en aval) en utilisant la théorie des multiplicateurs régionaux. Les effets directs, indirects et induits ainsi calculés permettent alors d’estimer les retombées économiques régionales d’un studio de cinéma.

Equipe de projet : Alain Segessemann et Mathias Rota