Les chercheurs proposent de doter les professionnels du patrimoine horloger d’outils d’analyse portables et accessibles pour identifier les métaux des objets étudiés. Cela réduirait les erreurs d’attribution, améliorerait la conservation des pièces et ouvrirait des perspectives pour les PME.
Les professionnels du patrimoine horloger ont acquis une expertise leur permettant d’émettre des hypothèses sur la nature des métaux constituant les objets dont ils ont la charge. Sans analyse précise de ces matériaux, l’erreur d’attribution est possible, se glissant alors dans les fiches d’inventaire et pouvant conduire à des conditions de stockage et d’exposition inadaptées. La mise à disposition, auprès de
ces professionnels, d’outils d’analyse portables, peu coûteux et dont ils ont la maîtrise, devrait limiter ce risque, leur garantir une meilleure connaissance de la matérialité des objets horlogers et permettre donc d’assurer leur meilleure conservation. La diffusion de ces outils à une communauté plus large, celle des PME horlogères, pourrait, par ailleurs, ouvrir de nouvelles perspectives (validation des métaux
employés, conformité du revêtement appliqué, etc.).
Equipe de projet : Julien Intartaglia, Suren Gunawardena, Catia Pires Vieira & Samuel Gertsch
